Rendre le numérique plus responsable est une attente forte des Français, exprimée par la Convention Citoyenne pour le climat. En effet, Le numérique pollue. L’empreinte annuelle du web serait de 1500 tonnes d’équivalent CO2 et 7,8 milliards de m3 d’eau. Il est vrai que la pollution numérique est un sujet préoccupant et il est temps d’agir !
Comment pouvons-nous contribuer à réduire la pollution numérique au quotidien ?
Quelles sont les avancées et actualités pour 2021- 2022 ?
Bien que le numérique est un vecteur de « zéro papier », représenté comme une solution écologique, le Sénat a adopté le 12 janvier 2021 la proposition de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique, puisqu’en effet, l’empreinte écologique du numérique se densifie et pour cause ?
La hausse des émissions de gaz à effet de serre, l’afflux de la consommation d’énergie, l’épuisement des ressources non renouvelables, la propagation de la pollution des sols et de l’air, l’érosion accrue de la biodiversité ou encore la gestion de l’extraction qui est de plus en plus dur et de la fin de vie des équipements
Cette proposition se fractionne en plusieurs volontés :
• Faire prendre conscience aux utilisateurs de l’impact environnemental du numérique
• Limiter le renouvellement des terminaux
• Faire émerger et développer des usages du numérique écologiquement vertueux
• Promouvoir des centres de données et des réseaux moins énergivores
De plus le Gouvernement a pour projet de renforcer le financement et de dématérialiser 100% des démarches administratives d’ici 2022. En savoir plus sur ce projet…
Mais encore, la crise sanitaire a accéléré le déploiement des outils informatiques et des usages numériques. Or, selon l’association The Shift Project, le numérique serait actuellement responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre au niveau national et prévoit d’augmenter à 7% en 2040, alors que seulement 20% des démarches administratives sont aujourd’hui dématérialisées.
Le numérique est un réel allié pour améliorer la performance des administrations et la qualité du service rendu aux citoyens. Mais une dématérialisation à 100% nécessitera de revoir les stratégies numériques publiques afin d’assurer leur soutenabilité au sens environnemental, économique, social et démocratique.
Deux tiers de l’empreinte carbone du numérique proviennent des terminaux (ordinateurs, smartphones…), en grande partie de leur fabrication, les acteurs publics doivent veiller à limiter le systématisme des dotations en : améliorant la qualification des besoins et le sourcing, jouant sur l’allongement de la durée de vie et la réparabilité des matériels, favorisant leur réemploi au bénéfice des usagers fragiles et des associations locales.
Le tiers restant des pollutions émanant des millions de données publiques stockées dans les data center, il convient de réguler les dispositifs de sauvegarde et l’accès au cloud, en privilégiant les infrastructures locales, moins polluantes.
Contactez nous pour profiter d’un diagnostic de l’empreinte carbone de votre parc informatique.
Llis network, une entreprise soucieuse de son environnement.